À bord, presque tout va être rénové, à part la coque. L'enjeu de cette longue parenthèse technique
est surtout de moderniser ses appareils et son équipement. Suffisamment pour "tenir jusqu'en 2041"
explique Pierre P. du groupement opérationnel. D'ici là, ses avions sont redeployés sur d'autres bases
militaires et poursuivent l'opération extérieure Chammal, visant Daech en Irak et en Syrie.
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Le gigantesque navire de 261 mètres de long sur 75 mètres de hauteur, aux 15 ans de loyaux services en 10 déploiements, est aujourd'hui échoué sur 165 blocs de béton, disposés au fond du bassin. Mais il est également alimenté et relié à la mer par une cinquantaine de tuyaux, afin de lui permettre de continuer à fonctionner.
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Depuis la mise en service du fleuron de la Marine en mai 2001, treize ans après le début de sa construction à Brest, il était temps d'une mise à niveau pour l'électronique et l'informatique embarquée. Sur ces quatres instruments photographiés pendant leur démontage, on distingue par exemple la mention "HS", pour hors-service.
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Le porte-avions est intervenu à trois reprises au Moyen-Orient pour l'opération Chammal, en réponse notamment à la menace terroriste. "En termes de puissance, de capacité d'intervention et de l'enjeu maritime du XXIe siècle, c'est une question qu'on peut se poser", ajoute le ministre. Mais l'ampleur et le coût de ces renaissances font pour l'instant du
Charles-de-Gaulle un fils unique, choyé par l'armée française.
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Это сообщение редактировалось 07.04.2020 в 15:40